Cette exposition n’est pas seulement une série de peintures numériques, mais une tentative de saisir l’impact des guerres lorsqu’elles se transforment en blessures intérieures profondes. Les œuvres révèlent la cruauté de la tragédie et la manière dont elle transforme l’âme en spectres errants entre la mémoire et l’oubli. Chaque tableau comporte une résonance philosophique qui rappelle que l’obscurité n’est pas seulement le contraire de la lumière, mais aussi son reflet lorsque le sens disparaît. Ici, le pessimisme devient un outil artistique et un avertissement préventif qui dessine les contours de l’avenir si les erreurs du passé persistent. C’est un art qui se situe à la frontière entre la beauté et la cruauté, entre la ruine et la possibilité de renaître de ses cendres avec une nouvelle conscience.